Vous avez installé vos ruches dans l’endroit le plus adapté.
Bien, maintenant il va falloir peut être les nourrir un peu. Un essaim nouvellement constitué n’est pas encore tout à fait autonome. Il faut l’aider !
Le moyen le plus simple et le plus “radical” est bien entendu le nourrissement. En dehors de toute considération polémique, le nourrissement est une opération technique qui mérite que l’on s’interroge sur le pourquoi et sur le comment !
Pourquoi nourrir ?
Nourrir, consiste à apporter de la nourriture aux abeilles dans le but de :
– Les nourrir !
– Stimuler la ponte de la reine en simulant une rentrée de nectar auprès des butineuses.
Pour cette dernière option, il conviendra de s’en méfier et d’agir en parfaite connaissance de cause. il serait très néfaste à la colonie de se retrouver avec une grosse population de butineuses ( à j+45) et de ne pas pouvoir les occuper sur une miellée …
Quand et comment nourrir ?
Les stimulations de ponte ayant pour but la production massive de butineuse se prépare à J-45 avant la miellée prévue. Cela impose impérativement d’avoir une parfaite connaissance du terrain (floraisons) et/ou de la météo à venir … Ce n’est donc pas gagné !!!
Comme il s’agit d’une stimulation dite de printemps, il faudra agir à compter de mi-février pour les régions françaises les plus précoces, jusqu’à avril pour les dernières.
Certaines années, comme 2013, il a fallu nourrir en MAI car la météo a bloqué nombre d’abeilles pendant 3 semaines, résultat : des colonies affamées à force de tourner en rond dans la ruche, le stock de miel a été consommé sans qu’il puisse être renouvelé par les butineuses, surtout dans les essaims nouvellement constitués.
En hiver : le nourrissement prend la forme solide obligatoirement car les abeilles ne prennent pas de sirop.
Ce nourrissement, optionnel, se fera avec du sucre inverti, fabrication maison ou industrielle. Il est parfois appelé candide nourrissement.
Nos ruches sont nourries continuellement l’hiver, de Novembre jusqu’à Mars. Les doses apportées sont minimes mais apportent systématiquement sucre inverti, miel et pollen et levure de bière. La protéine du pollen peut être remplacée parfois par de la farine de soja BIO.
Aucune perte n’est constatée avec ce nourrissement systématique.
Bien entendu cela a un coût élevé et implique aussi une présence régulière aux ruchers …
La recette du CANDI de Michel BOQUET (membre ANERCEA) est décrite ICI. ( Cliquez )